Judith GAUTIER
Née à Paris le 25 août 1845. Fille de l'écrivain Théophile Gautier, elle passa sa petite enfance dans une liberté quasi-absolue et sous la surveillance d'une nourrice à sa dévotion, qui ne lui rendirent que plus pesant son internement au pensionnat Notre-Dame-de-la-Miséricorde. En 1866, elle avait épousé Catulle Mendès dont elle divorça vite, ayant pris conscience qu’il n’était ni un mari modèle ni un écrivain génial. Elle est la première femme reçue à l’Académie Goncourt, en octobre 1910. A la fin de sa vie, Judith vit dans sa maison de Saint-Enogat, le Pré aux oiseaux, avec une jeune femme, Suzanne Meyer-Zundell, avec laquelle elle aurait peut-être eu une liaison amoureuse. Morte à Saint-Énogat (aujourd’hui Dinard) le 26 décembre 1917.
Quelques Œuvres :
Le Dragon impérial (1869)
L'Usurpateur (1875)
La Marchande de sourires (1888)
Le Vieux de la montagne (1893)
Le Paravent de soie et d'or (1904)
Le roman d'un grand chanteur ( 1912)
Les parfums de la pagode (1919)
Elle a dit :
« Indépendante j'ai vécu, indépendante je vieillis, indépendante je mourrai. »
Dans la presse :
"Les livres de Mme Judith Gautier ressemblent à ceux de Théophile Gautier. On pourrait se ressembler de plus loin; mais l'auteur du Dragon Impérial et de la Sœur du Soleil n'imite nullement son père et n'a pas besoin de l'imiter, étant parfaitement semblable à lui.", Théodore de Banville
Prix Littéraires :
- Prix Alfred Née (1898)
- Prix Maillé-Latour Landry (1904)
Livre sur l'auteur :
M.D. Camacho, Judith Gautier, sa vie et son œuvre, 1939
Joanna Richardson, Judith Gautier, traduit de l'anglais par Sara Oudin, Paris, Seghers, 1989
Bettina Knapp, Judith Gautier, une intellectuelle française libertaire, traduit de l'américain par Daniel Cohen, Éditions l'Harmattan, 2007
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