Romain GARY



Roman Kacew, plus connu sous ses divers pseudonymes est né le 8 mai 1914 à Vilnius. Il arrive en France, à Nice, à l’âge de 13 ans. En 1933, il s’installe à Aix-en-Provence, rue Roux-Alphéran, pour étudier le droit. 1934 voit Romain débarquer à Paris pour poursuivre son droit... et sa vocation littéraire. Il emménage à l’hôtel de l’Europe, rue Rollin. Les temps sont durs. Il est livreur, plongeur, employé au restaurant Lapérouse... En 1940, incorporé à Londres dans les Forces Aériennes Françaises Libres, il se choisit un nom de guerre : Gary, qui signifie brûler en russe. Il termine la guerre comme compagnon de la Libération et commandeur de la Légion d’honneur. Son engagement aux côtés de de Gaulle lui permet de devenir secrétaire d’ambassade en 1945 sans passer par la voie officielle et les concours. Direction Sofia, avec sa toute récente épouse, Lesley Blanch, belle (évidemment) anglaise romancière et voyageuse rencontrée à Londres en 1944. En 1948, retour à Paris, puis Berne, puis New-York, à l’ONU, entre 1952 et 54, puis la Bolivie. Entre-deux, les Gary achètent en 1949 une maison à Roquebrune-Cap-Martin, rue Pic, une tour de trois étages. En 1957, le voilà consul de France à Los Angeles. Il rencontre l'actrice américaine Jean Seberg en décembre 1959. Au printemps suivant, ils s’installent ensemble dans un appartement de l’île Saint-Louis à Paris, et un an plus tard au second étage du 108 rue du Bac. Pour elle, Gary quitte la fonction diplomatique en 1961, et Jean devient Mme Gary en 1963. Un peu plus d'un an après le suicide de celle-ci (septembre 1979, par ingestion de barbituriques), il se donna lui-même la mort par arme à feu, le 2 décembre 1980, sans qu'il faille forcément y chercher une relation de cause à effet.

Quelques Œuvres :

Sous le nom de Romain Gary :
Éducation européenne (1945)
Tulipe (1946)
Les racines du ciel (1956), prix Goncourt
La promesse de l'aube (1960)
Lady L. (1963)
Chien blanc (1970)
Les trésors de la Mer Rouge (1971)

Sous le pseudonyme de Émile Ajar :
Gros-Câlin (1974)
La vie devant soi (1975), prix Goncourt
Pseudo (1976)
L'angoisse du roi Salomon (1979)

Sous le pseudonyme de Fosco Sinibaldi :
L'homme à la colombe (1958)

Sous le pseudonyme de Shatan Bogat :
Les têtes de Stéphanie (1974)


Il a dit :


"Il est moins grave de perdre que de se perdre."


Dans la presse :

«On peut discuter son style, sa morale, le niveau de sa pensée, son équilibre ou son art, on ne peut pas ne pas reconnaître qu'il y a là un peu de cette lave, de ce feu qu'empruntèrent à d'autres moments de l'histoire terrestre ces obsédés de la vie qui s'appelaient Shakespeare et Michel-Ange, Hugo ou Tolstoï. Quel écrivain, aujourd'hui, mérite semblable compliment? », Pierre de Boisdeffre

Prix Littéraires :

- Prix des Critiques (1945) pour Éducation européenne
- Prix Goncourt (1956)  pour Les Racines du ciel
- Prix Goncourt (1975) sous le nom d'Emile Ajar  pour La Vie devant soi
- Prix du Livre Audio dans le Noir France Culture (2014) pour La promesse de l'aube

Livre sur l'auteur :

nissimov Myriam, Romain Gary le caméléon, biographie, Denoël, 2004
Bona Dominique, Romain Gary, Mercure de France, 1987
Rosse Dominique, Romain Gary et la modernité, Nizet, Paris, 1995

Ses Réponses au Questionnaire de Proust

Pseudonymes connus :

Emile Ajar, Fosco Sinibaldi, Shatan Bogat

Vidéo sur l'auteur : 

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