Né le 8 décembre 1862 à Paris. Fils présumé de l'écrivain réaliste Ernest Feydeau, il se tourne très tôt vers le monde des lettres. Il se marie le 14 octobre 1889 avec Marie-Anne Carolus-Duran. Toutefois, leur relation ne sera pas très bonne, malgré la naissance de quatre enfants, de 1890 à 1903. Il a également assuré pendant un temps le secrétariat général d'un important théâtre, et une rubrique de courriériste dramatique pour un journal. Atteint par la syphilis, Feydeau fut interné en 1919 et mourut deux ans après. Mort le 5 juin 1921 à Rueil-Malmaison.

Quelques Œuvres :

Tailleur pour dames (1887)
L'Hôtel libre échange (1894)
La dame de chez Maxim (1899)
La Duchesse des Folies-Bergère (1902)
La puce à l'oreille (1907)
Occupe- toi d'Amélie (1908

Il a dit :

"L'argent ne fait pas le bonheur. C'est même à se demander pourquoi les riches y tiennent tant."

Dans la presse :

"Feydeau était un grand comique. Le plus grand après Molière... Les pièces de Feydeau ont la progression, la force et la violence des tragédies. Elles en ont l'inéluctable fatalité. Devant les tragédies, on étouffe d'horreur. Devant Feydeau, on étouffe de rire.", M. Achard

Livre sur l'auteur :

J. Lorcey, Georges Feydeau, Paris, 1977
Henri Gidel, Feydeau, Grandes Biographies, Flammarion, 1992
Jacques Lorcey, L'Homme de chez Maxim's : Georges Feydeau, sa vie, Coll. « Empreinte », Éditions Séguier, Paris, 2004
Jacques Lorcey, Du mariage au divorce : Georges Feydeau, son œuvre, Ibid., 2004
Violaine Heyraud, Feydeau, la machine à vertiges, Paris, 2012