Léon-Paul FARGUE



Né le 4 mars 1876 à Paris, il ne sera reconnu par son père que très tardivement. Après des études secondaires brillantes, au cours desquelles il aura des professeurs prestigieux (Mallarmé notamment), Fargue entre en khâgne au lycée Henri IV, au même moment qu'Alfred Jarry. Il déçoit les attentes de sa famille, qui le voulait normalien, pour choisir l'oisiveté : sensible à la peinture ou au piano, il est passionné par la poésie. Il fonde avec Larbaud et Valéry la revue Commerce. Il est frappé d'hémiplégie en 1943 et meurt le 24 novembre 1947 à Montparnasse, au domicile de sa femme, le peintre Chériane, sans avoir cessé d'écrire cependant.

Quelques Œuvres :

Poèmes (1905)
Nocturnes (1905)
Tancrède (1911)
Pour la musique (1912)
Banalité (1928)
Vulturne (1928)
Épaisseurs (1929)
Sous la lampe (1929)
Ludions (1930)


Il a dit :


"Le génie, c'est quand ça va si vite qu'on ne sait pas comment c'est fait."


Dans la presse :

"Le plus gros propriétaire de mots de son époque.", Drieu La Rochelle

Prix Littéraires :

- Prix de la Renaissance  (1932) pour D'après Paris
- Prix Georges Dupau (1942)
- Prix Littéraire de la ville de Paris (1946)

Livre sur l'auteur :

Claudine Chonez, Léon-Paul Fargue, Paris, 1950
Jean-Claude Walter, Léon-Paul Fargue ou l'homme en proie à la ville, Paris, Gallimard, 1973
Jean-Paul Goujon, Léon-Paul Fargue, poète et piéton de Paris, Gallimard, « Biographies », 1997


Vidéo sur l'auteur :