Né à Dijon, le 4 février 1862. Issu d’une famille de la bourgeoisie aisée, Édouard Estaunié fut d’abord élève des Jésuites dans sa ville natale, avant de poursuivre ses études à Paris. Il entra en 1882 à l’École Polytechnique et à l’École des Sciences politiques. Cette formation devait lui ouvrir les portes d’une carrière d’ingénieur dans les Postes et Télégraphes, carrière qu’il achèverait avec le rang d’inspecteur général. Il fut élu à l’Académie française le 15 novembre 1923. Mort le 2 avril 1942.

Quelques Œuvres :

L’Empreinte (1896)
L’Épave (1902)
La Vie secrète (1908)
Les Choses voient (1913)
L’Infirme aux mains de lumière (1923)
Madame Clapain (1932)

Il a dit :

"Un rêve intact est une merveille fragile."

Dans la presse :

"S'il évoque Balzac par son talent à peindre les milieux provinciaux, à faire vivre des types, à étudier les passions, il fait penser à Dostoïevski par son sens hallucinatoire des personnages et de la vie, à Paul Bourget enfin par son souci de vie morale.", G. Le Cardonnel

Prix Littéraires :

- Prix Botta (1897)
- Prix Femina (1908)  pour La Vie secrète
- Prix Alfred Née (1919)

Livre sur l'auteur :

Daniel-Rops, E. Estaunié, Paris, 1935
Camille Cé, Regards sur l'œuvre d'Édouard Estaunié, Perrin, 1935
Georges Cesbron, Édouard Estaunié, romancier de l'être, Genève, Droz, 1977