Jacques CHARDONNE



Né à Barbezieux le 2 janvier 1884, de son vrai nom Jacques Boutelleau. Issu de la grande bourgeoisie charentaise, il fait ses études au collège de Barbezieux. Après des études de droit, il entre aux éditions Stock et assume la direction littéraire de la maison d'édition. Il se marie en 1910, mais le couple se sépare rapidement. Un fils, né de cette union,  est déporté en mars 1943 au camp d'Oranienburg-Sachsenhausen. Arrêté à Jarnac,  jugé par le Conseil national des écrivains (CNE), commission d'épuration de l'édition, il est suspendu en 1946 de sa profession pour entente avec l'occupant, il est conduit le 12 septembre 1944 à la prison de Cognac, où il reste pendant quelques semaines et côtoie quelques notables compromis dans la Collaboration, avant d'être placé en résidence surveillée.  Il bénéficie en mai 1946 d'un non-lieu à la suite des déclarations de son fils et de Paulhan. Décédé à La Frette-sur-Seine le 29 mai 1968.

Quelques Œuvres :

L'Epithalame (1921)
Les Varais (1929)
Claire (1931)
Le Bonheur de Barbezieux (1938)
Les Destinées sentimentales (1947)
Matinales (1956)


Il a dit :


"On ne devrait jamais se plaindre ; il y a toujours pire."


Dans la presse :

"Chardonne est le plus grand prosateur de notre temps.", Jean Rostand

Prix Littéraires :

- Prix Northcliffe (1922)
- Grand Prix du Roman de l'Académie Française (1932) pour Claire

Livre sur l'auteur :

Ginette Guitard-Auviste, Chardonne, Olivier Orban, 1983
Pol Vandromme, Chardonne, c'est beaucoup plus que Chardonne, Ed. du Rocher, 2003
Alexandre Le Dinh, Chardonne, Editions Pardès, 2013

Prix Jacques Chardonne




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