José Maria de HEREDIA
Né à La Fortuna près de Santiago de Cuba le 22 novembre 1842, il étudie à La Havane puis à Paris. En 1861, il s'installe définitivement en France et suit des cours à Paris à l'École des Chartes de 1862 à 1865. Leconte de Lisle lui permet de collaborer au journal littéraire, le Parnasse contemporain (1866). Il est élu à l'Académie Française le 22 février 1894. Il a eu trois filles : Hélène, Marie — mariée à Henri de Régnier, maîtresse de Pierre Louÿs et poète sous le pseudonyme de Gérard d'Houville —, et Louise, mariée à Pierre Louÿs. En 1902, il fonde avec Sully Prudhomme et Léon Dierx, la Société des poètes français. Il est décédé le 3 octobre 1905. Il est enterré à Bonsecours dans la Seine Maritime.
Quelques Œuvres :
Les Trophées (1893)
La nonne Alférez (1894)
Il a dit :
"Heureux qui peut dormir sans peur et sans remords Dans le lit paternel, massif et vénérable, Où tous les siens sont nés aussi bien qu'ils sont morts."
Dans la presse :
"Heredia mettait dans toute société une joyeuse émotion physique. Il était né sous le signe de la planète Jupiter. Son agrément personnel, ses dons périssables ne nous ont-ils pas masqués l'essentiel de son génie, ce qui ne meurt pas ?", Maurice Barrès
Prix Littéraires :
- Prix Langlois (1880) pour Véridique Histoire de la conquête de la Nouvelle Espagne
- Prix Archon-Despérouses (1893) pour Les Trophées
Livre sur l'auteur :
M. Ibrovac, José-Maria de Hérédia, sa vie, son œuvre, 1923
Prix Heredia
Site sur l'auteur :
www.josemaria-heredia.com/
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