Nicolas GUILLEN



Né à Camagüey le 10 juillet 1904. Issu d'un milieu ouvrier, il fit des études de droit et devint avocat avant de se tourner vers le journalisme en fondant, en 1923, la revue Lirio. En 1937, il quitte Cuba pour voyager au Mexique, en Amérique du Sud et en Espagne, où il prend part à la guerre civile aux côtés des républicains. S'étant exilé à Paris après le coup d'État de Batista en 1952, il y revint en 1959, après la révolution castriste, et devint membre actif du Parti communiste et chantre du régime. Il est nommé président de l'UNEAC (Union Nationale des écrivains et artistes de Cuba), dès sa fondation en 1961 et le restera jusqu'à sa mort. Mort le 17 juillet 1989 dans sa ville natale.

Quelques Œuvres :

Sóngoro Cosongo (1931)
La Colombe au vol populaire (1958)
J'ai (1964)
La Roue dentée (1972)
Prose à la hâte (1982)

Il a  dit :

"Nous avons des Chinois, des Blancs, des Noirs et des métis ; Mais rappelez-vous que nos couleurs sont bon marché, car après de nombreuses années de contrats et de trucages, la pureté de personne n’est pas très profonde."


Dans la presse :

"Un homme qui a lutté toute sa vie pour l'indépendance et la dignité de son île, Cuba, en est aujourd'hui le poète national. Nicolas Guillén, dans sa personne et dans sa poésie, incarne le destin des Antilles: le métissage.", Claude Couffon

Prix Littéraires :

- Prix Lénine de la Paix (1954)
- International Botev Prize (1976)
- Premio Nacional de Literatura de Cuba (1983)

Livre sur l'auteur :

Claude Couffon, Nicolas Guillén, Paris, 1964





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