Gabriela MISTRAL



De son vrai nom Lucila de María del Perpetuo Socorro Godoy Alcayaga, née le 7 avril 1889 à Vicuña. Elle fréquente cependant l'école primaire (avec des interruptions) puis secondaire, avant de gagner sa vie comme aide-institutrice dès l'âge de quatorze ans. En 1906, elle travaille comme institutrice et rencontre Romeo Ueta, un employé des chemins de fer, qui se suicide en 1909. De 1925 à 1934, elle vivra ensuite essentiellement en Europe - en France et en Italie. En novembre 1945 le Prix Nobel de Littérature lui est décerné. Elle recevra également en 1947 le titre de doctor honoris causa du Mills College d'Oakland, en Californie avant d'être couronnée en 1951 par le Prix Littéraire National du Chili. D'une santé fragile, aggravée par ses nombreux voyages, elle passe les dernières années de sa vie à Hempstead dans l'État de New York où elle meurt d'un cancer le 10 janvier 1957, à l'âge de 67 ans.

Quelques Œuvres :

Sonnets de la mort (1914)
Désolation (1922)
Tala (1938)
Le Pressoir (1954)


Elle a dit :


"L'amour qui bégaie, qui bégaye, est susceptible d'être l'amour qui aime le plus."


Dans la presse :

"Gabriela Mistral a peint l'exaspération de la douleur, la frénésie de l'angoisse, l'étonnement muet et le rugissement collectif.", Garcia Oldini

Prix Littéraires :

- Prix Nobel de Littérature (1945)
- Chilean National Prize for Literature (1951)

Livre sur l'auteur :

Mathilde Pomès, Gabriela Mistral, collection Poètes d'Aujourd'hui, Seghers, 1976
Volodia Teitelboim, Gabriela Mistral, publique et secrète, L'harmattan, 2003

Site sur l'auteur :

gabrielamistral.uchile.cl/