Ross MacDONALD



Né le 13 décembre 1915 à Los Gatos, Californie, sous le nom de Kenneth Millar. Son père et sa mère se séparent très vite. Sa mère décide alors de retourner dans sa famille au Canada, et le jeune Kenneth est alors trimbalé d’une maison à l’autre, chez des oncles, des cousins ou des proches. Une bonne cinquantaine de déménagements jusqu’à ses 16 ans. Sa mère meurt en 1932 et Kenneth entame alors des études de littérature et d’histoire à l’université de l’Ontario. Il les interrompt en 1938 pour partir un an en Europe. A son retour, il passe un diplôme de littérature à l’université du Michigan, commence à enseigner et épouse une camarade de classe, Margaret Sturm.  Il commença sa carrière d'écrivain en adressant des récits aux pulps. En 1944-46 il est officier chargé de transmissions sur un navire, puis retourne à l'université et en sort diplômé (PhD) en 1951. En 1956, sa fille est poursuivie pour homicide involontaire (accident de voiture), déprime, puis est internée en hôpital psychiatrique. Deux ans plus tard, elle s’échappe avant d’être récupérée quelques mois plus tard. L’affaire fait grand bruit dans les journaux. Elle finit par succomber à une attaque cérébrale en 1970. Dès la fin des années 1970, Ross Macdonald est atteint par la maladie d’Alzheimer qui l’empêche d’écrire. Il meurt le 11 juillet 1983. Mort le 11 juillet 1983 à Santa Barbara, Californie.

Quelques Œuvres :

A la déloyale (1943)
Cible mouvante (1949)
Noyade en eau douce (1950)
Le Corbillard zébré (1962)
L'Homme clandestin (1971)


Il a dit :


“Ce qui m’intéresse est d’amener le roman policier sur un terrain que Chandler n’a jamais et n’aurait probablement jamais pu explorer. Avec tout le respect que je porte à la puissance de son écriture et à la remarquable intensité de sa vision du monde, je ne peux accepter sa conception du bien et du mal. […] Mon propos est l’erreur humaine et l’ambivalence de ses motivations. Je veux explorer, employer un champ de valeurs plus ouvert et plus nuancé qu’habituellement. […] Mon but est d’écrire des romans populaires qui n’aient rien à envier en termes de qualité à la littérature ‘sérieuse‘. Et je commence à peine.


Dans la presse :

"Derrière son privé Lew Archer, Ross Macdonald décortique l'Amérique des nantis d'une plume cinglante. […] Une écriture moderne, tendue à l'extrême, et un goût pour le réalisme social qui se renforcera au fil des livres.", Christine Ferniot

Prix Littéraires :

- Gold Dagger Award (1965)
- Grand Master Award (1974)
- Grand Master-diplom Svenska Declarakademin (1976)
- Shamus Award (1982)
- Prix Robert Kirsch (1982)

Livre sur l'auteur :

Tom Nolan, Ross Macdonald: A Biography,  New York : Scribner, 1999.