Jurek BECKER
Né le 30 septembre 1937 à Lódz en Pologne. Il a passé son enfance dans le ghetto avant d'être déporté dans les camps de concentration de Ravensbrück et Sachsenhausen, où il perdit sa mère. Son père survécut au camp d'Auschwitz, et retrouva son fils grâce à l'aide d'une organisation américaine. En 1945 il s'établit dans la future Berlin-Est. Il apprit l'allemand et obtint son baccalauréat en 1955. En 1957, il commença ses études de philosophie à la Humboldt-Universität de Berlin-Est, et en fut exclu pour des motifs politiques en 1960. Il commença alors à étudier à l'école de cinéma à Babelsberg. À partir de 1962 il travailla comme scénariste pour la DEFA (Deutsche Film AG) et la télévision est-allemande. Dès 1972 Becker était membre du centre du PEN club d'Allemagne de l'Est et depuis 1973 membre du bureau de l'union des écrivains. En 1977 il lui fut conseillé de quitter l'Allemagne de l'Est. Il garda la nationalité, et avec un visa qui lui permettait d'aller à l'étranger valable pour deux ans, prolongé par la suite à dix ans, il passa d'abord six mois comme poete in residence au Oberlin College dans l'Ohio (États-Unis), puis un semestre comme professeur invité de l'Université de Essen avant de s'établir à Berlin-Ouest. En 1981 Becker était professeur invité de l'université de Augsburg. L'année suivante il était écrivain municipal de Bergen-Enkheim. Il devint membre de l'académie pour la langue et la poésie de Darmstadt en 1983 et de l'Académie des Beaux-arts de Berlin en 1990. En 1989 il donnait des cours de poétique à l'université de Francfort-sur-le-Main. Atteint depuis 1995 d'un cancer, Jurek Becker meurt à Sieseby (Schleswig-Holstein) le 14 mars 1997.
Quelques Œuvres :
Jakob le Menteur (1968)
Jours sans sommeil (1978)
Les Enfants Bronstein (1986)
Amanda sans cœur (1992)
Il a dit :
"Ne pas avoir de souvenirs de son enfance, c’est comme si tu étais condamné à trimballer en permanence une caisse dont tu ne connais pas le contenu. Et plus tu vieillis, plus elle te paraît lourde, et plus tu deviens impatient d’ouvrir enfin ce truc."
Dans la presse :
"[...] le premier roman et le plus grand succès d'un écrivain remarquable ", Le Nouvel Observateur à propos du livre Jakob le menteur
Prix Littéraires :
- Prix Charles Veillon (1971)
- Prix Heinrich Mann (1971)
- Prix Littéraire de la ville de Brême (1974) pour Irreführung der Behörden. Roman
- Stadtschreiber von Bergen (1982)
- Hans-Fallada-Preis (1990)
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