Rose AUSLANDER



Née Rosalie Beatrice Ruth Scherzer le 11 mai 1901 à Czernowitz (Autriche-Hongrie ; actuelle Ukraine). Elle part aux États-Unis à la mort de son père, avec un camarade d'études de l'université de Czernowitz, Ignaz Ausländer. Leur mariage est célébré en 1923, mais ils se séparent trois ans plus tard et divorcent en 1930. Elle rentre ensuite en Bucovine pour s'occuper de sa mère et, étant restée plus de trois ans hors du territoire américain, perd sa nationalité. Elle occupe divers emplois dans la presse et la banque, en Roumanie et en Allemagne. Elle réussit en 1945, à partir de Bucarest, à se rendre à Marseille et de là à New York. Elle ne revit plus sa mère qui meurt en 1947. Elle fait un long voyage en Europe en 1957 : Vienne, Paris (où elle retrouve Paul Celan), Amsterdam. De retour à New York après quelques mois, elle y reste jusqu'à ce que son frère et sa famille obtiennent l'autorisation de quitter la Roumanie, en 1963. Elle s'établit en R.F.A en 1965, à Düsseldorf. En 1970, elle entre dans la nouvelle maison de retraite juive de Düsseldorf, où elle passera ses dernières années alitée à cause de l'arthrite et d'une mauvaise chute. Décédée le 3 janvier 1988 à Düsseldorf (Allemagne).

Quelques Œuvres :

L'Arc-en-ciel (1939)
Été aveugle (1965)
Je compte les étoiles de mes mots (2000)
Cristal (2000)
Cercles (2010)


Elle a dit :


«Je crois au miracle du mot qui travaille le monde au corps et va créer d'autres mondes. »


Dans la presse :

« Elle fait partie de ces grands poètes juifs qui en allemand donnèrent chair aux choses indicibles. Paul Celan, Nelly Sachs, Ingeborg Bachmann, Elsa-Lasker Schüler sont ses compagnons. Rose est une sorte de nomade les yeux grands ouverts, nomade permanent de la survie. Sa foi indéracinable dans le pouvoir magique du mot, dans l'humain et dans l'amour, lui ont permis de survivre aux pluies d'acier du mal et de la désolation. Elle a vaincu la mort, la maladie et surtout le silence. », Gil Pressnitzer

Prix Littéraires :

- Droste Preis (1967)
- Ida-Dehmel-Literaturpreis (1977)
- Andreas Gryphius Preis (1977)
- Roswitha Prize (1980)
- Großer Literaturpreis der Bayerischen Akademie der Schönen Künste (1984)
- Evangelischer Buchpreis (1986) pour Mein Atem heißt jetzt

Site sur l'auteur :

www.roseauslaender-stiftung.de/


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