Luc DIETRIC



Né le 17 mars 1913 à Dijon. Orphelin de père à l'âge de six ans, il mena une vie itinérante avec sa mère qui, minée par la drogue, disparut à son tour en 1931. Il fait la rencontre salutaire de Lanza del Vasto, par hasard, au parc Monceau. Celui-ci lui révèle ses talents et l’épaule comme un véritable père spirituel et littéraire dans sa création. Parallèlement à l'écriture, Dietrich s'intéresse à la photographie et présente sa première exposition à Paris en 1937. A la mort de Daumal, il décide de fuir Paris pour rejoindre sur le front un docteur de ses amis auprès duquel il semble trouver sa place, habillé d'une blouse blanche, allant d'un blessé à un autre, dispensant des paroles réconfortantes. Pris dans un bombardement, il est touché indirectement au pied, par des pierres. Après avoir été progressivement hémiplégique, gangrené, il meurt le 12 août 1944 à Paris.

Quelques Œuvres :

Huttes à la lisière (1931)
Le Bonheur des tristes (1935)
L’Apprentissage de la ville (1942)
Le temps qu'il fait (1995)

Il a dit :

"La femme n'est pas ce que je cherche : c'est l'amour que je cherche, la connaissance, la délivrance..."

Dans la presse :

«De tous les météores qui ont marqué la littérature française, Luc Dietrich est un des plus brillants. Des plus étranges aussi.», Jacques Aboucaya

Livre sur l'auteur :

Frédéric Richaud, Luc Dietrich, Grasset et Fasquelle, 2011

Vidéo sur l'auteur :

Créez votre propre site internet avec Webador