André Marie de CHENIER
Né à Constantinople le 29 octobre 1762, il traduit dès l’adolescence des poètes grecs et s'enthousiasme pour la poésie classique. Revenu en France, il fréquente les milieux littéraires et les salons aristocratiques. Après avoir voyagé en Suisse et en Italie, travaillé comme secrétaire à l’ambassade de France à Londres pendant trois années, (1787-1790), à son retour, il participa au mouvement révolutionnaire, mais resta un fervent défenseur de la liberté, participant notamment à la défense de Louis XVI. Il collabora au Journal de Paris, organe des modérés, y condamnant les excès de la Révolution dans de violents articles contre Jacques Pierre Brissot, Jean-Paul Marat et autres. Arrêté le 7 mars 1794 et emprisonné à Saint-Lazare, il fut condamné à mort par le Tribunal révolutionnaire et guillotiné le 25 juillet (7 Thermidor), la veille de l'arrestation de Robespierre, ce qui lui aurait peut-être sauvé la vie. Il fut vraisemblablement enterré avec les autres victimes de la Terreur dans le cimetière de Picpus à Paris.
Quelques Œuvres :
Le Jeu de Paumes (1791)
Les Bucoliques (1819)
Il a dit :
"Tout mortel se soulage à parler de ses maux."
Dans la presse :
"Nous n'avions rien de pareil depuis Ronsard et, du temps de Ronsard, la langue n'était pas mûre.", Charles Maurras
Livre sur l'auteur :
Catriona Seth, André Chénier, le miracle du siècle, Paris, Pups, 2005
G. Walter, André Chénier, son milieu et son temps, Laffont, 1946
J. Fabre, André Chénier, l'homme et l'œuvre, Paris, 1955
Paul Dimoff, La vie et l'œuvre d'André Chénier, Paris, 1936
Vidéo sur l'auteur :
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