Alfred CAPUS
Né à Aix-en-Provence le 25 novembre 1857. Il fait ses études secondaires à Toulon. Ayant échoué au concours de l’École polytechnique, il entre à l’École des Mines mais n’obtient pas son diplôme. Après avoir été un temps dessinateur industriel, il s’oriente vers le journalisme. En 1914, Capus devient rédacteur en chef du Figaro. Appelé à la présidence de la Société des Gens de Lettres, commandeur de la Légion d’honneur, Alfred Capus est élu à l’Académie française le 12 février 1914. Mort à Neuilly-sur-Seine le 1er novembre 1922.
Quelques Œuvres :
Les honnêtes gens (1878)
Qui perd gagne (1890)
Faux départ (1891)
Brignol et sa fille (1895)
La Veine (1900)
Les Deux Écoles (1902)
Robinson (1910)
Il a dit :
"Ce qu'on appelait autrefois l'âge mûr tend à disparaître. On reste jeune très longtemps, puis on devient gâteux."
Dans la presse :
"Surnommé en son temps "Le Prince de l'esprit", Alfred Capus présentait, jusqu'ici, cette double caractéristique d'être à la fois immortel» et oublié. Immortel, il l'est pour la vie ; nous n'y pouvons rien. Oublié, cela était inacceptable. Voilà donc, soixante-cinq ans après la mort de "l'immortel", la quintessence de l'esprit "Capusien" dont on appréciera la finesse, le brillant et la causticité la plus lucide. La réflexion pesée de Capus fait mouche comme un coup de rapière, sans parler de ses réparties dont on avait du mal à se relever. Le lecteur comprendra vite combien cet «oublié» est, en réalité, inoubliable.", à propos du livre Les Pensées
Prix Littéraires :
- Prix Toirac (1905) pour Notre jeunesse
Livre sur l'auteur :
Léon Treich, L'esprit d'Alfred Capus, Gallimard, 1926
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