Elizabeth BROWNING
Née à Coxhoe Hall (Durham) le 6 mars 1806. Enfance maladive, elle vécut de nombreuses années à la campagne. Elle mène une vie de recluse jusqu'à sa rencontre avec Robert Browning en 1845. Ils se marient en 1846, suite à une fuite du couple en Italie. Ils feront le tour de la péninsule pendant plusieurs années et leur fils surnommé Pen naît à Florence en 1849. Elle était devenue dépendante à la morphine qu'elle prenait pour soulager ses maux. Morte à Florence le 29 juin 1861.
Quelques Œuvres :
Les Séraphins (1838)
Sonnets portugais (1850)
Les Fenêtres de la case Guidi (1851)
Aurora Leigh (1857)
Il a dit :
«Dites une chose stupide, mais dites-la souvent, et elle finira par passer pour sage.»
Dans la presse :
«Les Sonnets traduits du portugais sont légitimement considérés comme la plus belle œuvre d'Elizabeth Browning, peut-être parce que la poétesse, habituellement critiquée pour l'absence de clarté de ses métaphores, a su discipliner son talent dans la stricte forme du sonnet qui a l'avantage d'imposer l'utilisation d'une seule image, et de favoriser l'expression cohérente de sentiments intimes. Il reste impossible d'envisager ces poèmes indépendamment de leur référence personnelle : leur beauté et leur intérêt sont constitués par le récit dramatique de l'évolution amoureuse dans le cœur d'une femme. Ils forment une tentative, un rare témoignage de l'expression féminine et lyrique du désir, et c'est à ce titre que la voix d'Elizabeth Barrett-Browning demeure ce que Rilke appelle un des grands appels d'oiseau dans les paysages de l'amour.", Lauraine Jungelson
Livre sur l'auteur :
Germaine-Marie Merlette, La Vie et l'œuvre d'Elizabeth Browning, 1906
André Maurois, Robert et Elizabeth Browning, 1955
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