François ANDRIEUX
Né à Strasbourg, le 6 mai 1759. Sous l'Ancien Régime, François Andrieux est clerc de procureur au Châtelet. Ami de Collin d'Harleville, il fait carrière comme chef de bureau de l'administration des finances et comme écrivain. Il épouse Marie Jude le 28 septembre 1784. En 1789, il est reçu comme avocat et entre dans les services de la liquidation de la Dette. Il est membre du club des Jacobins. Après la chute des Girondins en 1793, il quitte Paris et s'installe chez Collin d'Harleville où il vit discrètement durant la Terreur. Il devient juge au tribunal de cassation (1796). De retour à Paris sous le Directoire, il est élu député au Conseil des Cinq-cents en 1798. Il est élu au Tribunat en 1800. Il est élu membre de l'Institut à sa création en 1796 et de l'Académie française en 1802. À partir de 1814, il enseigne la littérature française et la morale au Collège de France. Il exerce ces fonctions jusqu'à la fin de sa vie, malgré la faiblesse de sa voix. Il devient en 1829 secrétaire perpétuel de l'Académie française. Meurt le 10 mai 1833 à Paris.
Quelques Œuvres :
Les Étourdis (1787)
Helvétius, ou La Vengeance d'un sage (1802)
Le Vieux Fat, ou les Deux Vieillards (1810)
La Jeune créole (1818)
Il a dit :
"On ne devrait jamais se quitter quand on s'aime."
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